Mis en place depuis l’été 2004, le Système d’alerte canicule et santé est mis en œuvre par Santé publique France et Météo-France et fonctionne chaque année du 1er juin au 31 août. Intégré au Plan National Canicule (PNC), il repose sur la surveillance quotidienne d’indicateurs météorologiques et sanitaires issus des passages aux structures d’urgence des hôpitaux et des consultations aux associations SOS Médecins.
Durant cet été, deux épisodes caniculaires se sont succédés :
- le premier épisode est survenu du 17 au 20 juillet et a concerné principalement l’Ouest et le Centre de la France (12 départements en vigilance orange sur les cartes de Météo-France) même si la quasi-totalité du territoire a été touché (58 départements en vigilance jaune). Il a été précédé de deux épisodes de fortes chaleurs fin juin et début juillet mais avec seulement de la vigilance jaune.
- le deuxième épisode, du 23 au 28 août, s’est caractérisé par son caractère tardif et des records de températures battus pour cette dernière décade d’août. Au plus fort de l’épisode, 43 départements répartis dans 8 régions ont été classés en vigilance orange et 26 en vigilance jaune par Météo-France. Il a été précédé d’un épisode de vigilance jaune entre le 13 et le 17 août, avec au plus fort de l’épisode 16 départements touchés dans les régions Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Auvergne-Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et Pays-de-Loire.
Ces deux épisodes caniculaires ont conduit à des déclenchements du PNC dans les départements concernés.
Santé publique France a observé une hausse des indicateurs de morbidité directement en lien avec la chaleur (hyperthermie/coup de chaleur, déshydratation et hyponatrémie) au cours de ces deux épisodes.
Par ailleurs, compte tenu des fortes chaleurs, inhabituelles pour un début septembre, prévues par Météo-France pour ce début de mois, le dispositif de surveillance estival a été maintenu au-delà du 1er septembre. La vigilance canicule est actuellement verte, avec des températures maximales et surtout minimales en-dessous des seuils d’alerte bien qu’élevées pour la saison sur les régions du Midi-Toulousain, le Languedoc- Roussillon et l’intérieur de la Provence